Archives par mot-clé : Excitation

Paul Denis: the roots of violence

The notion of violence in psychopathology has mainly to do with the amount of excitation that is unleashed. When thinking about violence in adolescence we must consider what has upset the adolescent’s economy to the point of overwhelming psychical resources. At this time of life, there is a conjunction between the sources of internal excitations and of excessive external stimulation, while investments of relations with the parents no longer have the same role in the psychical economy, hence the “trauma of adolescence”.

Adolescence, 2019, 37, 2, 225-232.

Paul Denis : les racines de la violence

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le « traumatisme de l’adolescence ».

Adolescence, 2019, 37, 2, 225-232.

Francine Caraman: albertine and the boys

This article focuses on an unusually exacerbated interplay of transference seduction in a teenage girl who is intensely sexually excited and who pursues unrequited loves following her father’s sudden death. The analyst’s response to this excitation and to the patient’s imperious demand for love will create a scenario wherein the seduction fantasy can be differentiating and organizing, alongside the fantasy of the father’s murder.

Adolescence, 2019, 37, 1, 43-57.

Francine Caraman : albertine et les garçons

Cet article s’attache à la mise en jeu singulière et exacerbée des séductions dans le transfert, chez une jeune fille en proie à une excitation sexuelle intense et s’adonnant à des amours sans retour après la mort brutale de son père. De la réponse de l’analyste à cette excitation et à une demande d’amour impérieuse dépend la possibilité de constitution d’une scène où le fantasme de séduction pourra être différenciateur et organisateur, au coude à coude avec celui de meurtre du père.

Adolescence, 2019, 37, 1, 43-57.

Guy Lavallée : hope and ideal

Idealization is considered to be among the three components of human love : « excitation, idealization, affection ». This contextualization helps us to understand better the complex and contradictory issues of the ideal. Hope is also tied to love. In descriptive terms, hope places in the future the object of love and primary satisfaction lost forever in the past. In this forward, progradient movement it seems possible to find it again in a vanishing point that recedes eternally, always out of reach. According to Freud, hope is « the hope of hallucinatory reunion with the lost object of satisfaction ». Following Freud, the author proposes a phenomenology and a metapsychology of Hope, which entails a theory of the hallucinatory, raising it to the level of a concept. A clinical example links ideal and hope: hope is born from the diminution of an idolatrous idealization. This disappearance of the hope of loving and being loved leads to despair and, in the end, death.

Adolescence, 2014, 32, 1, 151-164.

Guy Lavallé : l’espoir et l’idéal

L’idéalisation est appréhendée au sein des trois composantes de l’amour humain « excitation, idéalisation, tendresse ». Cette contextualisation permet de mieux comprendre les enjeux complexes et contradictoires de l’idéal.

L’espoir lui aussi est lié à l’amour. Descriptivement, l’espoir place dans le futur l’objet de l’amour et de la satisfaction primaire, perdu à jamais dans le passé. Dans le mouvement en avant, progrédient, il semble possible de le retrouver en un point de fuite qui s’éloigne sans cesse et ne sera jamais atteint.

Si on suit Freud, l’espoir c’est « l’espoir des retrouvailles hallucinatoires avec l’objet perdu de la satisfaction ». À partir de Freud, l’auteur propose une phénoménologie et une métapsychologie de l’Espoir, qui engage une théorie de l’hallucinatoire, le haussant au niveau d’un concept.

Un exemple clinique articule l’idéal et l’espoir : l’espoir naît de la diminution d’une idéalisation idolâtre. La disparition de l’espoir d’aimer et d’être aimé engage le désespoir et finalement la mort.

Adolescence, 2014, 32, 1, 151-164.