Archives par mot-clé : René Roussillon

rené roussillon : el vínculo, el apego y lo sexual

Dos modelos de teorización comparten la atención de los clínicos : De un lado el que se apoya sobre la teoría del apego y del otro, aquel que considera la sexualidad infantil como emblema de su construcción. Parece ser que ambos modelos ofrecen beneficios incontestables a los clínicos; pero al mismo tiempo parecen oponerce. Tal vez es suficiente esperar que la elaboración de « narcisismo de pequeñas diferencias » haya hecho su camino para que una tercera forma de teorización englobe en un tercer enunciado aquellos que parecen contradictorios o antagonistas. Se trata de designar las modalidades particulares de interiorización de la experiencia subjetiva de la relación a sí mismo y al otro. Al otro en tanto que es el mismo y diferente a la vez y llevarlo más adelante ¿ Es posible de pensar que la manera de interiorizar la experiencia subjetiva es totalmente independiente de ella?

rené roussillon : la pulsión y la intersubjetividad

El autor trata de pensar lo que podría ser una concepción psicoanalítica de la intersubjetividad que respetaria la doble referencia al inconsciente y a la sexualidad infantil. Le parece que le es necesario señalar el valor “ mensajero ” de la pulsión y de sus modos de representación. Dos ilustraciones clínicas nos muestran como la pulsión se compone o se descompone y ello en función de la respuesta del objeto otro-sujeto como también, de las dimensiones inconscientes de los mensajes puestos en acción en la situación de uno frente al otro. Luego nos muestra como la descomposición de diferentes “ pedazos ” de la experiencia de satisfación abre sobre la cuestión de una interrogación sobre una concepción sexual infantil que incluye el objeto como otro-sujeto en su organización. La cuestion de la adolescencia es al fin abordada como un momento del re-encuentro con lo sexual infantil ; así redefinido, en función del cuerpo a cuerpo de lo sexual adolescente ; pero al mismo tiempo como una menaza de confusión vinculada a dicho reencuentro.

René Roussillon : linking, attachment, and the sexual

There are two modes of theorization that divide the favor of clinicians : one based on the theory of attachment and the other emblematized by infantile sexuality. Both appear to offer inarguable clinical benefits and yet they seem opposed to each other. Perhaps it would suffice to wait for an elaboration of the « narcissism of small differences » to do its work for a third form of theorization to subsume, in a third utterance, the ones that appeared contradictory or antagonistic. It is a matter of designating the particular modalities of interiorizing the subjective experience of the relation with oneself and with the other, the other who is so different from oneself, and to bring it forward. Can it be thought that the way in which the subjective experience will be interiorized is totally different from this?

René Roussillon : Drive and Intersubjectivity

The author tries to conceive of a psychoanalytical conception of intersubjectivity that would respect the double reference to the unconscious and to infantile sexuality. He believes it is necessary to emphasize the “ messenger ” value of the drive and its modes of representing. Two clinical vignettes show how the drive is composed or decomposed according to the response of the other-subject object, as well as the unconscious dimensions of the messages acted out in the face-to-face setting. Then a decomposition of different “ bits ” of the experience of satisfaction opens up the question of infantile sexuality which includes the other-subject in its organization. The question of adolescence is revisited as the moment when infantile sexuality is found again, and redefined as a function of adolescent sexuality’s “ body-to-body ”, but also as the danger of confusion associated with this find.

René Roussillon : la pulsion et l’intersubjectivité

L’auteur essaye de penser ce que pourrait être une conception psychanalytique de l’intersubjectivité qui respecterait la double référence à l’inconscient et à la sexualité infantile. Il lui semble qu’il est nécessaire alors de souligner la valeur “ messagère ” de la pulsion et de ses modes de représentance. Deux vignettes cliniques mettent en évidence comment la pulsion se compose ou se décompose aussi en fonction de la réponse de l’objet autre-sujet, ainsi que les dimensions inconscientes des messages agis dans la situation de face à face. Puis une décomposition des différents “ brins ” de l’expérience de satisfaction ouvre la question d’une conception du sexuel infantile qui inclut l’objet comme autre-sujet dans son organisation. La question de l’adolescence est enfin reprise comme moment de la retrouvaille du sexuel infantile ainsi redéfini en fonction du corps à corps du sexuel adolescent, mais aussi comme menace de confusion liée à cette retrouvaille.

René Roussillon : le lien, l’attachement et le sexuel

Deux modes de théorisation se partagent les faveurs des cliniciens : celui qui s’appuie sur la théorie de l’attachement et celui qui prend la sexualité infantile comme emblème de sa construction. Ils paraissent l’un et l’autre offrir des bénéfices cliniques incontestables et semblent s’opposer. Il suffit peut-être d’attendre que l’élaboration du « narcissisme des petites différences » ait fait son œuvre pour qu’une troisième forme de théorisation subsume, sous un troisième énoncé, ceux qui paraissaient contradictoires ou antagonistes. Il s’agit de désigner les modalités particulières d’intériorisation de l’expérience subjective de la relation à soi-même et à l’autre, à l’autre en tant qu’il est même et différent ; et la pousser plus avant. Peut-on penser que la manière dont sera intériorisée l’expérience subjective est totalement indépendante de celle-ci ?

René Roussillon : précarité et vulnérabilité identitaires à l’adolescence

L’auteur propose une théorie de l’adolescence fondée sur la nécessaire révolution subjective introduite par l’émergence de la potentialité orgasmique liée à la maturation biologique de la puberté. Mais celle-ci est d’abord vécue passivement car « imposée » à l’adolescent par la biologie. C’est dans le travail de réappropriation subjective auquel l’adolescent est alors conduit qu’il faut situer le rapport de l’adolescent à la mort et aux différentes formes que la rencontre avec celle-ci produit. Confronté à la question de la mort, l’adolescent va mobiliser les potentialités de l’agir pour tenter de différencier les registres psychiques menacés de confusion par les aléas de cette rencontre et tenter d’introduire des limites en s’étayant sur celles du corps.

Adolescence, 2010, T. 28, n°2, pp. 241-252.