Archives par mot-clé : Anne-Marie Paul

Anne-Marie Paul: la adolescencia por annie ernaux: testimonios de influencia

En la Memoria de la hija, A. Ernaux concluye el testimonio fragmentado de su adolescencia por medio de la revelación de su agresión vivida en el momento de su primera relación sexual. Este evento, repetición y un desenlace de traumatismos de la infancia cuyo origen sexual es destilado por la autora en el socius, provoca un fenómeno de influencia pasional cargado de síntomas. La subjetivación por sublimación literaria, constituye a la vez materia y matriz de la obra y transforma la influencia en objeto cultural susceptible de ser compartido.

Adolescence, 2024, 42, 1, 71-85.

Anne-Marie Paul: adolescence by annie ernaux: stories of control

In A Girl’s Story, A. Ernaux ends the fragmented story of her adolescence with the revelation that she was assaulted the first time she had sex. This event, the repetition and outcome of childhood traumas whose sexual origin is diluted by the author in the socius, triggers a phenomenon of passionate control laden with symptoms. Subjectivation through literary sublimation is both the subject matter and matrix of this work, and transforming the control into a cultural object that can be shared.

Adolescence, 2024, 42, 1, 71-85.

Anne-Marie Paul : l’adolescence par annie ernaux : récits d’emprise

Dans Mémoire de fille, A. Ernaux conclut le récit fragmenté de son adolescence par la révélation de l’agression subie lors de sa première relation sexuelle. Cet événement, répétition et aboutissement des traumas de l’enfance dont l’origine sexuelle est diluée par l’autrice dans le socius, déclenche un phénomène d’emprise passionnelle lourd de symptômes. La subjectivation par sublimation littéraire est à la fois matière et matrice de l’œuvre, et transforme l’emprise en objet culturel partageable.

Adolescence, 2024, 42, 1, 71-85.

Anne-Marie Paul : el encuentro bailado : efectos de la simbolización de un taller terapéutico

La descripción de un grupo terapéutico que utiliza como mediación la danza y la escritura, en el hospital del día, muestra como los rastros mnésicos no simbolizados emergen y se trasforman a través del trabajo de asociación grupal, corporal y verbal. Así, son creadas nuevas representaciones del cuerpo y de los orígenes los cuales son vectores de subjetivación.

Adolescence, 2014, 32, 2, 389-400.

Anne-Marie Paul:the danced encounter: symbolization effects of a therapeutic workshop

The description of a therapy group using the mediating forms of dance and writing in a day-hospital shows how unsymbolized memory traces emerge and are transformed through group associations, both corporal and verbal. Thus new representations of the body and its origins – vectors of subjectivation – are created.

Adolescence, 2014, 32, 2, 389-400.

Anne-Marie Paul : la rencontre dansée : effets de symbolisation d’un atelier thérapeutique

La description d’un groupe thérapeutique à médiation danse et écriture, en hôpital de jour, montre comment des traces mnésiques non symbolisées émergent et se transforment à travers l’associativité groupale, corporelle et verbale. Sont ainsi créées de nouvelles représentations du corps et des origines, vectrices de subjectivation.

Adolescence, 2014, 32, 2, 389-400.

Anne-Marie Paul : Le secret au cœur de l’adolescence dans l’œuvre d’annie ernaux

« Écrivez la lettre que vous n’avez jamais écrite. » Telle est la proposition éditoriale lancée en 2011 par la collection Les Affranchis à plusieurs écrivains majeurs. « Quand tout a été dit sans qu’il soit possible de tourner la page, écrire à l’autre devient la seule issue », suggère l’éditrice… ou entrer en psychanalyse, pourrait-on ajouter. Il s’agit donc de « s’affranchir d’une vieille histoire ». Annie Ernaux répond la première à cette invitation avec L’autre fille, lettre adressée à la sœur qu’elle n’a pas connue, décédée avant sa naissance, et y met en lumière une des « zones d’ombre » de sa vie qu’une œuvre entièrement autobiographique nous a depuis plus de trente ans rendu familière.

Adolescence, 2012, T. 30, n°2, pp. 463-473.