Archives par mot-clé : Sébastien Dupont

jocelyn lachance, sebastien dupont : la temporalidad en las conductas de riesgo el ejemplo de la película “ el club de la lucha ”**

En 1999, el autor americano David Fincher realizo un largo “ el club de la lucha ” el cual es muy a menudo analizado como una critica del capitalismo financiero; pero mas allá de ese discurso, esta película es una ilustración de los comportamientos a riesgo de los jóvenes tanto que la antropología y la psicología las pueden interpretar. Por ese motivo proponemos una lectura de la obra de David Fincher que se ha convertido en una autentica película del culto para las jóvenes generaciones de hoy en día. Veremos más específicamente, como el eje temporal ocupa un lugar predominante en las conductas a riesgo a las que se dedican los protagonistas. Estas conductas de riesgo, aparecen como ritos de paso creados para los personajes en perdidas de referencias y destinados a reinscribirlos en el tiempo individual y social, en la historia individual (de la infancia) y la gran historia.

Jocelyn Lachance, Sébastien Dupont : temporality in risky behaviors: the example of the film fight club

In 1999, David Fincher directed the feature film Fight Club, which is often regarded as a film against capitalist society. But beyond that, this film is a striking example of risky adolescent behaviour that can be interpreted anthropologically and psychologically. In many ways, the dialogue between characters is similar to the language used among teenagers today. In addition, we can see that the framework and dialogue of the film allude to the different concepts observed in the theory of risky adolescent behaviour. This point of view allows us to take another look at Fincher’s film in order to understand why it became a true cult film for a young generation. Furthermore, we will see that an interpretation of risky adolescent behaviour can be further strengthened by an analysis of temporality…

Jocelyn Lachance, Sébastien Dupont : La temporalité dans les conduites à risque : l’exemple du film Fight Club

En 1999, David Fincher signait le film Fight Club, souvent analysé comme une critique à l’égard du capitalisme financier. Mais au-delà de ce discours, ce film est une illustration saisissante des conduites à risque des jeunes, telles que l’anthropologie et la psychologie peuvent les interpréter. Nous proposons ici une re-lecture de l’œuvre de David Fincher, devenu un véritable film culte auprès des jeunes générations d’aujourd’hui. Nous verrons plus spécifiquement comment l’axe temporel occupe une place prédominante dans les expériences du risque auxquelles s’adonnent les protagonistes. Ces conduites à risque apparaissant alors comme des rites de passage, créés par des personnages en perte de repères, destinés à les ré-inscrire dans le temps individuel et social, dans l’histoire individuelle (celle de l’enfance) et la grande Histoire.

Anne Joly, Sébastien Dupont : Julie et « Monseigneur » : des carences affectives précoces à la formation d’un compagnon imaginaire à l’adolescence

Le phénomène du compagnon imaginaire a été essentiellement décrit chez l’enfant et la personne âgée, plus rarement chez l’adolescent. Son apparition à l’adolescence peut souvent être confondue avec l’émergence d’idées délirantes et interprétée comme un signe prodromique de schizophrénie. Nous présentons ici le cas de Julie, une adolescente de dix-sept ans, afin d’illustrer l’hypothèse selon laquelle le phénomène du compagnon imaginaire peut apparaître dans un contexte psychopathologique distinct du fonctionnement psychotique. Cette jeune fille a en effet compensé une dépression latente par la compagnie d’un compagnon imaginaire qu’elle nomme Monseigneur. Nous décrivons en détail cette situation clinique, le déroulement des prises en charge thérapeutiques ainsi que l’évolution psychologique de Julie.

Adolescence, 2010, T. 28, n°4, pp. 829-840.

Isée Bernateau : La solitude, entre rencontre de l’intime et arrachement à soi

Renversant la perspective commune qui voit dans la solitude une capacité à être dans l’absence, D. W. Winnicott montre que la solitude s’apprend en réalité dans et par la présence, et qu’elle est une capacité qui ne peut se développer dans un premier temps qu’en présence de la mère : « Le fondement de la capacité d’être seul est donc paradoxal puisque c’est l’expérience d’être seul en présence de quelqu’un d’autre ». C’est à ce génial paradoxe winnicottien que s’ancre et s’arrime Sébastien Dupont, psychologue et docteur en psychologie, dont la pratique auprès d’enfants et d’adolescents dans un service de psychiatrie infanto-juvénile l’a conduit à développer une réflexion approfondie sur les liens entre solitude et attachement.

Adolescence, 2012, T. 30, n°2, pp. 447-453.