Archives par mot-clé : Scène originaire

Julien Alary : comment j’ai pu rater ça. un acte-non acte parricidaire, Alban

Alban a douze ans. Il a poignardé son père. Cet article propose une lecture épistémologique de l’acte afin de lever les impasses d’une mise en perspective trop diachronique et processuelle. Aussi, l’hypothèse posée est celle d’un acte parricidaire vu comme un fragment de vérité mythique présentant la répétition d’une métaphore phylogénétique : le meurtre du père originaire. Cette métaphore est explorée par les enjeux transférentiels qu’elle pose, notamment des points de vue de l’identification fétichique et du déni de la castration féminine dans la scène primitive.

Adolescence, 2022, 40, 1, 109-122.

Jérôme Glas : le corps « blessé » de l’analyste

L’auteur montre comment, dans les vécus contre-transférentiels de précessions, le corps blessé de l’analyse peut se donner à être investi comme tenant lieu de représentation de transposition des fantasmes inconscients de castration du patient. Et comment la précession du contre-transfert se doit d’être entendue comme un outil précieux de repérage métapsychologique de la processualité inconsciente, avant même la toute première rencontre analytique.

Adolescence, 2016, 34, 3, 633-644.

Jean-Bernard Chapelier : Freud et l’homme aux loups : une scène pubertaire en commun

Le cas de « l’Homme au loups », jeune homme qui a présenté de graves difficultés à l’adolescence est ici revisité à partir du concept de scène pubertaire. En effet à y regarder de près cette scène primitive exhumée par Freud est en fait une scène pubertaire co-construite par Freud et son patient. C’est à partir de cette hypothèse qu’il est possible d’expliquer l’échec de la cure psychanalytique qui laissera l’Homme aux loups face à un breakdown non surmonté. Cette analyse cherche à montrer les effets possibles du pubertaire non analysé de l’analyste sur son patient.