Archives par mot-clé : Vertige

Marita Wasser : la tête qui tourne, sortir du cloître

L’enfermement des adolescents est ici considéré comme une immobilité psychique empêchant le symptôme de se constituer. Le transfert avec son mouvement de liaison-déliaison permettrait la régression transformant ainsi le sadisme primordial en masochisme érogène. Le principe de plaisir peut alors devenir un véritable gardien de la vie psychique.

Adolescence, 2023, 41, 1, 81-90.

David Le Breton : Consommer l’absence : vertige de la blancheur

La blancheur est une forme de démission de soi, une volonté de s’effacer d’une existence qui n’est plus là que par une sorte de pesanteur. L’indifférence à soi suscite l’exposition à un danger qui n’est plus perçu comme tel car le jeune ne s’habite plus tout à fait. Forme inconsciente d’une volonté, moins de mourir que de ne plus être là. Elle témoigne de l’impossibilité d’être un individu et de s’investir comme sujet de son existence. Les techniques de blancheur sont des tentatives de se débarrasser de soi pour ne plus supporter les pressions d’une identité intolérable.

Adolescence, 2008, T. 26, n°4, pp. 841-849.

David Le Breton : le goût de la syncope : les jeux d’étranglement

La quête du vertige, pouvant aller jusqu’à la syncope est une constante des activités adolescentes sous des formes ludiques (glisse, saut en élastique, etc.) ou douloureuses (alcoolisation, toxicomanie, etc.) mais on la retrouve aussi sous la forme des jeux d’asphyxie, où la syncope est délibérément recherchée. Cet article en propose une analyse anthropologique.

Adolescence, 2010, T. 28, n°2, pp. 379-391.