Archives par mot-clé : Masculin

Delphine Bonnichon : du labyrinthe au miroir : déclinaison du retrait au masculin

Nous proposons de décliner « cloitré » au masculin, à travers une clinique masculine du retrait à l’adolescence. Pour ce faire, nous interrogeons les spécificités de la construction du narcissisme, des limites et du traitement de la perte chez le garçon. Puis, nous soulevons en quoi ces éléments se trouvent convoqués dans la traversée adolescente du garçon. Nous illustrons enfin notre propos avec une vignette clinique, ouvrant sur la question de la fonction de miroir.

Adolescence, 2023, 41, 1, 141-153.

Delphine Bonnichon : Le masculin dans la maladie musculaire

L’activité semble venir remplir des fonctions importantes pour le travail du masculin en cours chez l’adolescent. Mais qu’en est-il lorsque l’activité est entravée par la maladie somatique ? À la lumière d’une vignette clinique, ces fonctions de différenciation/délimitation, de contenance, d’étayage, mais aussi d’expérimentation de la puissance virile sont mises au travail.

Adolescence, 2016, 34, 3, 563-573.

Monique Schneider : retour au père et déni du féminin

Le texte biblique de L’enfant prodigue traitant de la relation père-fils permet de le situer dans divers champs mythiques, notamment celui de la psychanalyse. Comme le christianisme et la culture indo-européenne, le thème de Don Juan au XVIIe siècle vient faire rupture et introduire du nouveau dans l’ordre de la transmission. Le “ foyer de nuptialité ” émerge avec le retour du féminin, dans la figure d’Abraham, à la fois masculin et féminin.

Jean-Pierre Durif-Varembont, Patricia Mercader, Christiane Durif-Varembont : violences en milieu scolaire et banalisation du langage : l’ouverture des médiations de la parole

Les manifestations des souffrances psychiques adolescentes à l’école prennent souvent la forme de violences verbales, la plupart banalisées par les jeunes et décriées par les professionnels. À partir d’une recherche menée auprès de chefs d’établissements cet article interroge la fonction défensive de cette banalisation à la fois comme mise à distance de la force du pulsionnel, expression d’une préoccupation narcissique et traitement psychique de l’effraction pubertaire et de la question identitaire. Les dispositifs d’atelier à médiation sont présentés comme occasion de traiter autrement ces questions, sur un mode plus ouvert à soi et aux autres.

Adolescence, T. 31 n°1, pp. 95-106.