Aurélie est envahie depuis sa puberté par des fantasmes pédophiles et sadiques ; après avoir été contenus pendant des années dans l’imaginaire, ils viennent d’être mis en acte. En parallèle, tout ce qu’elle présente en séance et ailleurs est d’une labilité inflexible ; ses caractéristiques psychopathologiques témoignent d’une menace de désorganisation psychotique récurrente et la situent dans le registre d’une psychose pubertaire. Cette vignette clinique offre l’opportunité d’une discussion de l’articulation entre « perversion » et psychose pubertaire.