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Rémy Potier : vérité et illusion des approches croisées entre psychanalyse et neurosciences. entretien avec roland gori

Les approches croisées entre neurosciences et psychanalyse sont de plus en plus défendues sur le plan méthodologique. À l’occasion de ce numéro de la revue Adolescence, Rémy Potier interview Roland Gori à propos de l’heuristique de ces nouvelles recherches. La rigueur conceptuelle semble souvent faire défaut à ces approches qui ne se soucient pas suffisamment de la polysémie des concepts comme des enjeux sociaux-historiques.

Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 531-544.

Emmanuelle Boë, Karine Lestideau, Georges Papanicolaou, Tahra Moulay, Chantal Wernoth : escale-ado, une vraie-fausse maison des adolescents

L’Escale Ado est née en 2010 du regroupement de deux unités de la Clinique Dupré : le Relais et le CATTP, un pôle d’accueil et un pôle thérapeutique. La pluridisciplinarité des approches proposées, l’inscription dans un réseau de structures d’amont et d’aval, apparentent l’Escale Ado à la famille des Maisons pour Adolescents. À partir de deux vignettes cliniques, nous soulignons la pertinence de poser un cadre d’évaluation dans une structure d’accès aux soins, les perspectives thérapeutiques qui peuvent en découler, comme le décloisonnement entre les lieux, et les passages possibles qui permettent de proposer un soin, sur mesure, aux adolescents et jeunes adultes.

Adolescence, 2012, T. 30, n°2, pp. 433-446.

Anne Perret, Corinne Blanchet, Florent Cosseron, Gabriel Femenias, Alain Krotenberg, Emmanuelle Granier, Paul Jacquin, Jean-Jacques Lemaire : l’éthique de l’accueil

Les auteurs proposent, à partir des diverses modalités d’accueil dans les Maisons des Adolescents, de définir une posture d’accueil qui participerait de l’éthique d’une démarche clinique. Pour ce faire, ils mettent en évidence la manière dont la demande adressée aux Maisons des Adolescents doit être entendue, en veillant à départager la demande du jeune lui-même de celle émanant de l’entourage familial et social. Ils insistent également sur le fait de prendre la situation telle qu’elle se présente pour déchiffrer le contenu de la demande manifeste et latente. Cette position devrait permettre d’opérer une coupure symbolique et de resituer des repères quant à la différence des sexes et des générations. L’accent est mis sur la notion de référence qui, couplée à une position de moi auxiliaire, serait susceptible de réintroduire du tiers. Cette position d’accueil ne peut se concevoir sans un travail de formation des équipes pluridisciplinaires qui devrait asseoir une clinique où l’insu, auquel chacun est soumis, puisse être partagé.

Adolescence, 2012, T. 30, n°2, pp. 307-314.