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JEAN GILLIBERT : EL PRINCIPIO DE RETROSPECCIÓN EN EL TIEMPO DE LA CURA.

Partiendo de la lógica del tiempo restrospectivo y prospectivo en la cura analítica, el autor plantea la cuestión de la reminiscencia, del pasado y del futuro no predictivo. La lógica de la temporalidad retrospectiva no es atribuible a una lógica del inconsciente. La sucesión no es incompatible con la intemporalidad. Sucesión no significaba consecución, causalidad. El inconsciente, según Freud, es meramente contenido, aura de las cosas ; lo que Freud llamaba  » representación de cosa « . El lenguaje no puede ser reducido al signo o al símbolo. Ningún lenguaje puede decir lo que yo soy. Existe una ruptura básica y terapéutica entre las significaciones y el  » decir « . Cuatro ejemplos clínicos lo demuestran. Es el efecto (la sintomatología) el que hace creer en una causa y por ende causa la causa ; es allí donde el psicoanálisis se enreda en lo que ha denominado  » la causalidad psíquica « .

Jean Gillibert: le principe de rétrospection dans le temps de la cure

Autour de la logique du temps rétrospectif et prospectif de la cure analytique, I’auteur pose la question de la réminiscence, du passé et du futur non prédictif. Il ne faut pas mettre au compte d’une logique de l’inconscient la logique de la temporalité rétrospective, La succession n’est pas incompatible avec l’intemporalité. Succession ne voulait pas dire consécution, causalité. L’inconscient avec Freud n’est que teneur, aura chosale, ce que Freud appelait « représentation de chose ». Le langage ne peut se réduire au signe ou au symbole. Aucun langage ne peut dire ce que je suis. Il y a une rupture fondatrice et thérapeutique entre les significations et le « dire ». Quatre exemples cliniques le montrent. C’est l’effet (la symptomatologie) qui fait croire à une cause et qui cause la cause (là où la psychanalyse s’empêtre dans ce qu’elle a appelé la causalité psychique).

 

Adolescence, 1997, T. 15 n°2, pp. 305-322.