Archives par mot-clé : Jacques Arènes

jacques arènes : fiesta y religión : un espacio de subjetivación

La fiesta nace en un contexto religioso, pero la festa religiosa ha evolucionado en su contenido y en sus objetivos. El « nosotros » se eclipsa en beneficio de la valorización narcísica y de la búsqueda de subjetivación. Ciertos aspectos de la fiesta religiosa son utlizados hoy en día como un espacio de conversión y de transformación de sí. En todos los casos el sujeto va adherir al « nosotros » religioso de una manera intermitente en los momentos de capilaridad fusional eventualmente renoveladas en el tiempo sin por ello inscribirse en una iglesia. Lo festivo sería un momento de rencuentro con Dios que la escena imaginarizada de confrontación a su propio destino.

jacques arènes  : sicopatología del misticismo y trabajo de lo negativo

Si las figuras patológicas de lo religioso fueron en los tiempos pasados originarios de una parte en las ritualizaciones execivas (el lado obsesional de la religión puesta en valor por Freud) y de otro lado la histerizacion (el modelo del deseo místico) ¿ no se puede afirmar hoy en día que el modelo de lo religioso es narcisico ?, lo esencial no esta mas bajo la influencia del control (defensa contra la angustia de la muerte) de tipo obsesional de lo religioso o la búsqueda bajo el signo de lo que falta, del objeto del deseo jamás encontrado de lo místico en una perspectiva histérica pero una validación siempre inacabada de si mismo. A través de la fé y una lucha correlativa del sujeto contra la angustia de abandono y la perdida del vinculo. En esta perspectiva exploraremos el trabajo de lo negativo en obra en la mística post-moderna en la cual la performatividad de la creencia navega entre el vacío del abandono y las figuras del espacio religioso que ella se debe de crear.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 101-116.

Jacques Arènes : party and religion : a space for subjectivation

The party was born in the environment of religion, but the religious feast has evolved in its content and aims. The « we » is giving way to the boosting of narcissism and the search for subjectivation. Some aspects of the religious feast are today invested as spaces for conversion and self-transformation. In every case the subject will adhere to the religious « we » intermittently, in moments of fused capillarity, which may be renewed over time, but will not necessarily join a church. The festive will be both the moment for encountering God and the imagined scene of confrontation with one’s own destiny.

Jacques Arènes : psychopathology of mysticism and work of the negative

If in the past pathological figures of the religious in part issued from the question of excessive ritualization (the obsessive side of religion highlighted by Freud), couldn’t one affirm that the model of the religious is today a narcissistic one ? For the essential is no longer the aspect of control (defence against death anxiety) of the religious (the obsessive type), or the search, under the sign of lack, for the never obtained object of mystical desire (along hysterical lines), but a validation through faith that is always unfulfilled in itself, and the subject’s correlative struggle against abandonment anxiety and the loss of the bond. From this perspective, we will explore the work of the negative at work in postmodern mysticism, in which the performing aspect of believing navigates between the void of abandonment and the figures of the religious space that it must create.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 101-116.

Jacques Arènes : fête et religion : un espace de subjectivation

La fête est née dans l’environnement religieux mais la fête religieuse a évolué dans son contenu et dans ses buts. Le « nous » s’y éclipse au profit de la valorisation narcissique et de la recherche de subjectivation. Certains aspects de la fête religieuse sont investis aujourd’hui comme espaces de conversion et de transformation de soi. Dans tous les cas, le sujet adhèrera au « nous » religieux d’une manière intermittente, dans des moments de capillarité fusionnelle, éventuellement renouvelés dans le temps, sans pour autant s’inscrire dans une église. Le festif sera autant le moment de rencontre avec Dieu que la scène imaginarisée de confrontation à son propre destin.

Jacques Arènes : psychopathologie du mysticisme et travail du négatif

Si les figures pathologiques du religieux furent, dans les temps passés, issues, d’une part, de la question de la ritualisation excessive (le versant obsessionnel de la religion mis en valeur par Freud) et, d’autre part, de l’hystérisation (le modèle du désir mystique), ne peut-on pas affirmer aujourd’hui que le modèle du religieux est aujourd’hui narcissique ? L’essentiel n’est plus le versant de contrôle (défense contre l’angoisse de mort), de type obsessionnel, du religieux, ou la recherche, sous le signe du manque, de l’objet du désir jamais atteint de la mystique, dans la lignée hystérique, mais une validation toujours inachevée de soi-même, par le biais de la foi, et une lutte corrélative du sujet contre l’angoisse d’abandon et la perte du lien. Dans cette perspective, nous explorons le travail du négatif à l’œuvre dans la mystique postmoderne, dans lequel la performativité du croire navigue entre le vide de l’abandon et les figures de l’espace religieux qu’elle se doit de créer.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 101-116.

Jacques Arènes : el fin de lo religioso e idealidad adolescente

La visión adolescente de lo religioso toma una figura inédita en nuestra época de desencantamiento del mundo, donde la religiosidad se despliega en todas direcciones, lejos de los dogmas y de las iglesias. Las vías adolescentes de la consideración del ideal son diversas. Ellas están expuestas a una extraña soledad en relación con la heterogeneidad contemporánea del objeto religioso pero también basculan en posturas rígidas y fundamentalistas. Ellas son muy a menudo las más complejas, clivadas y condenadas a una creatividad autárcica. Este artículo, nos da algunas ilustraciones, de la paradoja adolescente en el universo contemporáneo ; en el cual la rigidez y la fluidez intentan cada cual de abordar el objeto religioso que se ha vuelto incomprensible y difuso.

Adolescence, 2013, T. 31, n°4, pp. 801-813.

Jacques Arènes : the end of religious et adolescence ideality

The adolescent approach to the religious takes on an unusual aspect in our world-weary time when religiosity plays out everywhere, far from dogmas and churches. Adolescent ways of broaching the ideal are also varied. They go along with a strange solitude, with regard to current heterogeneity of the religious object, but can also swing towards more rigid, even fundamentalist, positions. They are most often complex, split, doomed to an autarchic creativity. This article provides illustrations of the paradox of adolescence in the contemporary universe, where rigidity and fluidity by turns attempt to deal with a religious object that has become diffuse and elusive.

Adolescence, 2013, T. 31, n°4, pp. 801-813.

Jacques Arènes : fin du religieux et idéalité adolescente

L’approche adolescente du religieux prend une figure inédite en notre époque de désenchantement du monde, où la religiosité se déploie tous azimuts, loin des dogmes et des églises. Les voies adolescentes d’approche de l’idéal sont alors diverses. Elles côtoient une étrange solitude, en relation avec l’hétérogénéité contemporaine de l’objet religieux, mais basculent aussi dans des postures plus rigides, voire fondamentalistes. Elles sont le plus souvent complexes, clivées, condamnées à une créativité autarcique. Cet article donne quelques illustrations de la paradoxalité adolescente dans l’univers contemporain, où rigidité et fluidité tentent, tour à tour, d’aborder l’objet religieux devenu insaisissable et diffus.

Adolescence, 2013, T. 31, n°4, pp. 801-813.

Jacques Arènes : la création de rites de subjectivation à l’adolescence

Les rites de subjectivation à l’adolescence prennent aujourd’hui une configuration inédite, dans une culture où l’initiation, notamment religieuse, s’oriente moins vers la transmission de contenu, et vise la création de soi et la quête de sens. L’article se propose d’analyser les rites contemporains religieux, ou spirituels, de subjectivation à l’adolescence qui sont plus ou moins liés à l’espace collectif. Ces rites de subjectivation constituent la figure générale de rites de création  de soi, et « d’autoportance » à cet âge de la vie. Ce type de rite se déploie dans une transitionnalité qui est aussi appel à l’autre.

L’exemple de la trajectoire spirituelle d’Etty Hillesum, jeune femme juive morte en 1943 à Auschwitz, dont le journal a eu une immense diffusion, illustre ce thème des rites de création de soi, notamment à travers l’écriture, dans un contexte de « faiblesse » de l’objet de référence du rite, contexte où l’appel à l’altérité demeure néanmoins opérant.

Adolescence, 2010, T. 28, n°3, pp. 581-596.