Archives par mot-clé : Dominique Fessaguet

dominique fessaguet : la mística de lo nada

Louise tiene diesiciete anos, dos veces por semana tiene la mirada fijada sobre uno, mas allá de mi persona, ella me abre los caminos de su odio, la abyeccion de su nutrimento, de la tentación de su cuerpo/ animalidad femenina. Louise ignora la muerte. Ella entra en la búsqueda insaciable de la nada, un nada en la boca, un nada en el cuerpo y en fin lo nada. Ella avanza fascinada por su propio embrujo tratando de descubrir el “ otro ” espacio, lo absoluto que es la nada y los medios de acceder. Ella ha descubiertos a través de los caminos de la satisfacción alucinatoria las vías de su nada. Ella ponía en escena la delicadeza y el refinamiento de los bocadillos en pequeñas cantidades que allí también ella comía “ la nada ” Es así que le apareció la nada y ella quiso ir hacia el a través de pequeñas pinceladas sanando sus avances en un oxymoro de una ilación fría.
La nada, es su noche de sentidos, y al mismo tiempo su camino de luz. No esta sin mencionar la búsqueda mística de San Juan de la cruz, y yo pondré en perspectiva esta noche obscura con el trayecto de Louise. Se tratara de examinar, los caminos y los impases del trabajo de enlace y desenlace y de desintricacion de la pulsión que el choque del pubertario ha provocado llevándolo a una regresión profunda. En una movilización de los procesos psíquicos habitualmente aliados a la vida. Ella se ha abimado en un movimiento que pasa por una satisfacción alucinatoria y un aneatizamiento hacia la nada.
Los caminos de Louise, nos permite de mostrar, las profundas semejanzas entre trayecto místico y trayecto/ trabajo de lo pubertario.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 89-99.

Dominique Fessaguet : the mysticism of nothing

Food, temptation, body, animality and femininity represent Louise’s abjection. She has started a never-ending quest for the Nothing; nothing in her mouth, nothing in her body. She is following a mystical path: the Nothing that makes her go through a “ dark night ” like St. John of the Cross. Temptations and sins are tests of the soul for the mystic. Louise faces a similar fight against herself on her path to anorexia. How can the modalities of her scenario, wherein hallucinatory satisfaction denies her vital need, be understood ? The primary erogenous masochism, preserver of life, will become destructive masochism. Louise’s regression leads her to a linking/unlinking work and a drive diffusion. The prevalence of sight that comes from the pictogram has promoted access to the mystical path of the Nothing. The Nothing is her attempt to heal, which leads her to her death.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 89-99.

Dominique Fessaguet : la mystique du rien

Louise a dix-sept ans, deux fois par semaine, le regard fixé sur un au-delà de ma personne, elle m’égrène les chemins de sa haine : l’ “ abjection ” que sont nourriture, tentation, corps/animalité, féminin. Louise ignore la mort. Elle est entrée dans une quête inlassable du rien, un rien dans la bouche, dans le corps et enfin : le rien. Elle avance fascinée par sa propre emprise dans la découverte de cet “ autre ” espace, l’absolu qu’est le rien et ses moyens d’y accéder. Elle a découvert au décours de la satisfaction hallucinatoire les voies de son rien. Elle mettait en scène la délicatesse et le raffinement de mets en si petites quantités, que là aussi, elle mangeait “ du rien ”. Et c’est ainsi que lui est apparu le rien, et elle a engagé sa montée vers Lui par petites touches, soignant son avancée, dans l’oxymore d’une élation froide.

Le rien, sa “ nuit des sens ” et en même temps son chemin de lumière, n’est pas sans évoquer la quête mystique d’un saint Jean de la Croix et je mettrai en perspective cette “ nuit obscure ” avec le trajet de Louise.

Il s’agira d’examiner les chemins, les impasses, le travail de liaison/déliaison, de désintrication de la pulsion que le choc du “ pubertaire ” a entrainé, l’amenant à une régression profonde. Dans un retournement/détournement de processus psychiques habituellement alliés de la vie, elle s’est abîmée dans le balancement entre satisfaction hallucinatoire et l’anéantissement vers le rien.

Le chemin de Louise nous permet de montrer les profondes ressemblances entre trajet mystique et trajet/travail du “ pubertaire ”.

Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 89-99.