Archives par mot-clé : Cinema

COURTY BRICE : FUR UNDER THE ROSES

»Du Poil sous les roses (Fur under the roses) depicts over the course of a film the emergence of the pubertaire in a boy and a girl, from the initial vacillation of identity and desire, through the lability of psychical defences that they can then establish, until the resolution of their feeling of strangeness. Their path leads them toward each other at the end of the journey of sexual difference, that is of the affiliation with a sex, but also of the recognition of the desire of the Other, outside of the family environment. In this transition, the language of childhood is infiltrated by that of the adult; confusion gives way to an imperious work of translation. The gaze must arm itself with screens (camera, microscope) to filter desire in the world, the other and oneself.»

Olivier Ouvry : orlan, carnal art

Orlan, carnal art, film of Stephan Oriach, depicts transformations in the artists own body. It is a discourse on art in place of that of science. The goal is to use technology to reduce the gap between what one is and what one has. The body is a tool for saying what one wants. It is a matter of subverting, in a dimension of transgrassion of criteria and social stereotypes, the notion of appearance in order to bring it down. The violence of this exhibition questions the place of the spectators who are invited to a live performance of this act.

Olivier Ouvry : Orlan, carnal art

 

Orlan, carnal art, film de Stephan Oriach, met en scène les transformations du corps même de l’artiste. Discours de l’art en lieu et place de celui de la science. Le but est de se servir de la technologie pour réduire l’écart entre ce que l’on est et ce que l’on a. Le corps est un outil pour dire ce que l’on veut. Il s’agit de subvertir, dans une dimension de transgression des critères et des stéréotypes sociaux, la notion d’apparence pour la laisser choir. La violence de cette exhibition interroge la place des spectateurs conviés à assister en direct à l’acte

Courty Brice : du poil sous les roses

Du poil sous les roses dilate sur la longueur d’un film le moment de l’émergence pubertaire chez un garçon et chez une fille, du vacillement identitaire et désirant initial, en passant par la labilité des défenses psychiques qu’ils peuvent ensuite mettre en place jusqu’à la résolution de l’inquiétante étrangeté. Leur trajectoire les mènera l’un vers l’autre au terme du périple de la sexuation, c’est-à-dire de l’affiliation à un sexe, mais aussi de la reconnaissance du désir de l’Autre, hors de l’environnement familial. Dans cette transition, la langue de l’enfance est infiltrée par celle de l’adulte, la confusion cède la place à un impérieux travail de traduction. Le regard doit s’armer d’écrans (caméra, microscope) pour filtrer le désir dans le monde, l’autre et soi.